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Le Monde de Chloé - Blog Randonnées, Treks & Voyages
Blogueuse Réunionnaise passionnée de Randonnées Treks & Voyages aventures ! Actuellement embarquée dans une aventure extraordinaire à travers les amériques à bord de Thinux notre 4x4 célulle aménagé.
DE LA PAZ À MAZATLÁN![]()
Notre périple sur la péninsule de Baja California nous mène cette fois à La Paz, une ville pleine de charme nichée au bord de la mer de Cortez (Golfe de Californie). Dès notre arrivée, nous sommes séduits par son atmosphère paisible et ses couleurs éclatantes. Le long du Malecón, cette promenade emblématique qui borde la mer, nous savourons la douceur de vivre qui imprègne les lieux. Les habitants s’y retrouvent dans une ambiance conviviale, profitant des panoramas sur la mer et des sculptures monumentales en bronze qui jalonnent le parcours. Lorsque le soleil se couche, l’horizon se pare de nuances dorées et rosées, magnifiant le paysage.![]()
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La Paz est également le point de départ vers des paysages naturels spectaculaires. Pourtant, cette fois-ci, nous faisons une pause dans les excursions et les plongées sous-marines. Nous choisissons de profiter pleinement de la ville et de nous poser sur la Playa El Tecolote, réputée pour ses eaux turquoise et son ambiance détendue. Ce moment de calme est aussi l’occasion idéale pour préparer la prochaine étape de notre voyage.![]()
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Sur cette plage, nous rencontrons Lucie, Alexandro et leurs deux filles, Veneré et Gloria. Cette famille franco-italienne parcourt les Amériques à bord d’un vieux camion Mercedes 911 qu’ils ont aménagé eux-mêmes. Véritable maison sur roues, ce mastodonte leur sert à la fois de logement, d’école pour leurs enfants et de fidèle compagnon d’aventure. Nous sommes admiratifs de leur courage : entreprendre un tel périple en famille demande une organisation sans faille et une volonté à toute épreuve. Quelle merveilleuse école de la vie pour Veneré et Gloria, qui découvrent dès leur plus jeune âge des cultures variées et une multitude de trésors du monde !![]()
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Pendant que Didier s’adonne à la pêche depuis le rivage, je profite d’un moment de complicité avec les filles. Curieuses et pleines d’énergie, nous nous amusons à dessiner dans le sable, offrant ainsi à leurs parents un petit moment de répit. Quelque chose me dit que nos chemins se croiseront à nouveau plus tard dans notre voyage.![]()
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Le lendemain, il est temps pour nous de quitter Baja California et de rejoindre le continent. En fin de journée, nous embarquons à bord du ferry reliant La Paz à Mazatlán, une traversée mythique de plus de 400 km à travers la mer de Cortez. Le chargement du ferry, organisé sur deux niveaux, est impressionnant. Nous demandons à un docker de placer notre véhicule sur le pont supérieur, espérant profiter du paysage et de la fraîcheur de l’air marin, absente dans les cales inférieures du navire. À notre grande surprise, malgré l’affluence de semi-remorques, il accepte et tient sa promesse. Nous observons avec fascination les dizaines de camions disparaître dans les entrailles du navire, tandis que notre THINUX se retrouve solidement arrimé sur le pont supérieur.![]()
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Ce ferry, principalement destiné aux routiers transportant leurs marchandises, accepte quelques véhicules de tourisme lorsque l’espace le permet. Le confort des cabines passagers étant assez sommaire, l’équipage tolère que nous passions les 13 heures de traversée à bord de notre véhicule, bien plus confortable.![]()
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La traversée se déroule paisiblement. Allongés dans notre lit, nous profitons de l’air marin et du doux bercement des vagues. Au petit matin, nous partageons un petit-déjeuner avec quelques membres de l’équipage avant de flâner sur le pont supérieur. L’air frais et les premières lueurs du jour nous accueillent à l’approche de Mazatlán.![]()
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Nous débarquons sur le continent mais ne nous attardons pas en ville. Nous prenons la direction du sud pour rejoindre Playa Las Tortugas, une plage isolée située sur la côte pacifique du Mexique, au sud de Santa Cruz de Miramar. Ce site est réputé pour être un sanctuaire de tortues marines, notamment la tortue lora, qui vient y pondre ses œufs. Cette particularité confère à la plage une importance écologique majeure.![]()
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La plage s’étend sur plusieurs kilomètres de sable fin, bordée de palmiers, créant un cadre idyllique pour les promenades et la détente. L’occasion pour nous d’installer nos hamacs et de profiter pleinement de ce décor sauvage et préservé, loin des sites touristiques bondés.![]()
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@super fans | VisitMexico | Visit Baja Sur | Baja California![]()
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SUD DE BAJA CALIFORNIA![]()
Après avoir traversé les terres arides du sud de Baja California, nous atteignons Cabo San Lucas, la pointe la plus méridionale de la péninsule. L’effervescence de la ville contraste vivement avec la sérénité de ses plages environnantes. Cabo San Lucas figure parmi les destinations balnéaires les plus prisées des touristes américains, attirés par ses spots de surf et son ambiance festive. Cependant, la foule et l’agitation nous poussent rapidement à chercher un coin plus paisible pour passer la nuit.![]()
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Playa Boca del Tule se révèle être une véritable pépite. Nous installons THINUX, notre 4x4 aménagé, directement sur le sable, face à un panorama à couper le souffle. Le fracas des vagues sur le rivage compose une douce berceuse, idéale pour conclure une journée riche en découvertes.![]()
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Aux premières lueurs du jour, la plage s’anime doucement. Didier se transforme en sauveteur improvisé lorsqu’une femme mexicaine, visiblement contrariée, fait signe depuis son véhicule : sa batterie est à plat. Heureusement, nous avons un booster à bord de THINUX. Ce petit boîtier ingénieux qui permet de démarrer une batterie sans avoir recours à un autre véhicule. Didier connecte l’appareil à la batterie, fait signe à la dame de tourner la clé, et son moteur démarre aussitôt, sous son regard soulagé.![]()
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Peu après, un nouveau problème se présente : un groupe de jeunes fêtards a enlisé son 4x4 dans le sable. Malgré leurs efforts, le véhicule refuse de bouger. Didier décroche alors les plaques de désensablement fixées à l’arrière de THINUX et s’en sert pour la première fois. En quelques minutes, le véhicule est libéré, suscitant les acclamations enthousiastes et les remerciements chaleureux du groupe.![]()
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Alors que nous regagnons THINUX, dame nature décide de nous offrir un spectacle inoubliable comme pour nous remercier de nos gestes de solidarité. Devant l’entrée de la cellule, un bébé tortue vient tout juste d’éclore. Fragile mais animé d’une volonté farouche, il trace son chemin dans le sable vers l’océan, guidé par un instinct animal ancestral. Nous restons sans voix, émus et fascinés par cette scène rare et précieuse.![]()
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Sur cette côte mexicaine, les associations locales œuvrent pour protéger les tortues marines en recueillant leurs œufs pour les mettre à l’abri des prédateurs dans des couveuses sécurisées. Mais cet œuf solitaire a visiblement échappé à leur vigilance, nous offrant ce moment exceptionnel. Lorsque la petite tortue disparaît dans les vagues, nous lui adressons silencieusement nos vœux de bonne fortune pour son périlleux voyage à travers l’immensité de l’océan.![]()
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Après cette parenthèse magique, nous reprenons la route sur el Camino Cabo Este, une piste sauvage qui serpente le long de la côte sud-est de Baja California. Les paysages défilent, alternant entre plages désertes et collines arides. La piste, en très mauvais état, est pratiquement déserte : seuls quelques ânes et chevaux en liberté croisent notre chemin. Didier profite de cette atmosphère paisible pour pêcher depuis la plage, tandis que je m’adonne à mon sport quotidien. À ma grande surprise, il attrape un énorme poisson-aiguille, promesse d’un futur festin. Nous sommes tellement heureux car ces moments simples nous comblent, et nous ne pensions pas apprécier à ce point cette vie nomade. ![]()
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Nous faisons une halte à Arbolito Beach et à Cabo Pulmo, un petit village de pêcheurs devenu un modèle de conservation marine. Ses eaux cristallines regorgent de vie, et ses récifs coralliens attirent des plongeurs du monde entier.![]()
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En poursuivant notre chemin, nous traversons Buenavista, un village chaleureux bordé par une mer calme. Ici, le temps semble ralentir, bercé par les marées et les rires des enfants jouant sur la plage.![]()
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Notre aventure sur la côte sud de Baja touche à sa fin alors que nous prenons la direction de La Paz, notre prochaine destination. Mais ceci est une autre histoire, que nous vous raconterons dans un prochain article.![]()
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BAJA CALIFORNIA | MEXIQUE![]()
C’est à Mexicali, sous un soleil brûlant, que nous nous présentons à la frontière pour notre passage vers le Mexique. Si l’excitation de découvrir un nouveau pays est bien là, une certaine appréhension nous habite. Non pas pour les démarches administratives liées à nos visas touristiques, mais pour celles, plus complexes, nécessaires à l’importation provisoire de THINUX, notre 4x4 aménagé.![]()
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Nous avons entendu de nombreux récits de voyageurs confrontés à des contrôles poussés, à des procédures longues ou à des exigences inattendues pour faire entrer leur véhicule. Mais, à notre grande surprise, tout se passe remarquablement bien. En à peine 30 minutes, toutes les formalités sont réglées : nos documents sont validés, et nous sommes autorisés à entrer avec THINUX sur le territoire mexicain.![]()
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Lorsque la barrière s’ouvre et que nous pénétrons enfin au Mexique, un mélange d’excitation et de soulagement nous envahit. Nous prenons un moment pour savourer cette étape marquante de notre voyage avant de reprendre la route, le regard déjà tourné vers les vastes paysages qui nous attendent.![]()
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Les premiers kilomètres nous plongent dans une ambiance typiquement mexicaine : panneaux multicolores, maisons modestes mais vibrantes de vie, et cette sensation d’un pays où chaque détail semble raconter une histoire.![]()
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Notre première nuit au Mexique se déroule au pied de la majestueuse dune Lyo et de sa voisine, la dune Sandcali, dans la région de la Salada, près de San Felipe. Ici, le désert rencontre la mer de Cortez (Golfe de Californie) dans une harmonie parfaite, et les dunes, telles des géants de sable, semblent veiller sur cet environnement unique.![]()
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Nous installons THINUX au pied de ces dunes, sur un terrain sablonneux, l’isolement est total. Le calme règne, seulement troublé par le souffle du vent et le bruit des grains de sable qui glissent doucement. Ce premier bivouac au Mexique marque le début d’une aventure mexicaine riche en découvertes et en émotions. Ici, nous admirons ce panorama à couper le souffle : d’un côté, le désert s’étend à perte de vue ; de l’autre, les eaux scintillantes de la mer de Cortez reflètent les dernières lueurs du jour.![]()
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En reprenant la route, nous longeons des paysages qui ne cessent de nous émerveiller. Les montagnes arides de la Sierra de San Pedro Mártir semblent surgir de nulle part, offrant des panoramas époustouflants parsemés de forêts de cactus géants.![]()
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La chaleur y est étouffante, aussi, nous décidons d’aller chercher la fraîcheur marine en longeant la côte pacifique. C’est ainsi que nous arrivons à Santa Rosalíita, un petit village de pêcheurs au charme discret. Ici, le temps semble s’écouler au rythme des vagues. Nous posons THINUX directement sur la plage, face à l’océan, le sable sous nos pieds.![]()
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Alors que nous nous imprégnons de la sérénité du lieu, Mario, un habitant du village, vient à bord d’un vieux pickup à notre rencontre, accompagné de son petit-fils. Ils reviennent de la pêche, sur le siège arrière une cagette en plastique contenant deux énormes soles. Mario nous souhaite la bienvenue et, avec son sourire bienveillant, nous propose de nous vendre l’une de ses prises. L’idée d’un dîner de poisson frais nous ravit, et nous acceptons avec plaisir, convenant de venir chercher le poisson chez lui le lendemain matin.![]()
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Le lendemain, nous retrouvons Mario devant sa maison, une bâtisse modeste mais pleine de vie. Fidèle à sa parole, il nous tend un sachet avec les filets impeccablement préparés. Pendant que nous échangeons, il nous raconte son attachement à Santa Rosalíita. Il a toujours vécu ici et, bien que la vie puisse être parfois difficile, il chérit la tranquillité de ce village isolé et la mer, qu’il considère comme une compagne indéfectible.![]()
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Didier m’impressionne et se surprend lui-même d’être capable de tenir une vraie conversation en espagnol. Ce moment de simplicité et de partage avec Mario nous rappelle combien les rencontres humaines enrichissent notre voyage.![]()
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Reprenant la route, nous continuons notre descente de Baja California. Nous traversons des paysages sauvages où la mer et le désert s’entrelacent. Chaque étape nous offre de nouvelles surprises : des vues spectaculaires sur l’océan, des villages colorés, et cette liberté totale qui fait le sel des road trips.![]()
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Nous traversons aussi nos premiers barrages routiers que nous redoutions, en repensant à toutes ces légendes urbaines et récits de voyageurs victimes de vol, de bakchichs et de corruption, mais notre réalité est bien différente, car à chaque barrage, nous rencontrons des policiers ou des militaires respectueux, visiblement sensibles à notre effort d’échanger en espagnol et curieux de découvrir le look atypique de THINUX. Et nous passons chaque barrage sans problème avec pour seule monnaie d’échange, de larges sourires réciproques. ![]()
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Enfin, après plusieurs jours sur la route, nous atteignons la Playa Santispac, l’une des perles de la Bahía de Concepción, située sur la mer de Cortez, au sud de Mulegé. Cette plage offre un cadre idyllique avec son sable blanc, ses eaux turquoise et calmes, idéales pour la baignade ou le kayak. En arrivant, on est immédiatement frappé par la tranquillité qui règne ici.![]()
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Les camping-cars et vans aménagés volumineux sont nombreux à se garer directement sur la plage, mais au bout de la plage, nous découvrons un accès à une langue de sable blanc au milieu d’une petite crique isolée bordée par une mangrove sauvage de toute beauté. Le site paradisiaque n’est accessible qu’aux véhicules compacts, et nous nous retrouvons seuls sur cet écrin de beauté unique, face à l’océan.![]()
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Santispac est également connue pour ses petites palapas (abris en paille) qui permettent de s’abriter du soleil. On y trouve de modestes restaurants où savourer des spécialités locales, notamment des fruits de mer fraîchement pêchés, des cevichés de poissons ou de poulpes et des figues de barbarie (fruits du cactus). Le soir, le coucher du soleil teinte l’horizon de nuances roses et orangées, créant une ambiance magique qui invite à la contemplation.![]()
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Quelques kilomètres plus au sud, nous marquons une nouvelle étape à la Playa El Requesón. Ici aussi, le site est un véritable joyau pour ceux en quête d’isolement et de paysages uniques. Ce qui rend cette plage si particulière, c’est sa fine langue de sable qui s’étire jusqu’à une petite île, accessible à marée basse. Entourée d’eaux cristallines et peu profondes, c’est un lieu idéal pour marcher dans l’eau, explorer en paddleboard ou simplement se détendre en admirant les couleurs changeantes de la mer.![]()
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Cette plage sauvage incarne l’essence même de Baja California : simplicité, beauté brute et harmonie avec la nature. C’est une halte incontournable pour les voyageurs explorant la région. Nous y rencontrons Janosch, un voyageur allemand à bord de son Defender jaune vif, ainsi que Céline et François, un couple belge avec qui nous sympathisons. Nous restons là plusieurs jours avant de reprendre la route vers le sud.![]()
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Cette première partie de notre aventure mexicaine à La Baja California marque une nouvelle étape marquante dans notre voyage et nous offre un avant-goût des trésors du Mexique, entre paysages à couper le souffle, rencontres enrichissantes, et une sensation de liberté totale.![]()
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JOSHUA TREE NATIONAL PARK![]()
C’est avec une émotion particulière que nous écrivons ces lignes, notre dernier article de blog aux États-Unis. Ce périple à travers les États-Unis nous a offert des paysages grandioses, des rencontres inattendues et des souvenirs que nous emporterons pour toujours. Et pour clore ce chapitre, quoi de mieux qu’un passage dans le parc national de Joshua Tree, un désert aussi mystique que fascinant, où le silence et la grandeur naturelle semblent suspendus dans le temps.![]()
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Notre aventure se poursuit donc dans l’univers unique du parc national de Joshua Tree, où le désert déploie un charme aussi brut qu’envoûtant. Situé à la croisée des déserts du Colorado et de Mojave, Joshua Tree nous accueille avec ses paysages arides, ponctués d’étranges formations rocheuses et des emblématiques yuccas géants, les fameux « Joshua Trees ». Leur allure tordue et leurs branches étirées vers le ciel créent un décor presque irréel, comme figé dans une danse millénaire.![]()
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Bien avant l’arrivée des colons européens, la région était habitée par des peuples autochtones, notamment les Cahuillas, Chemehuevis et Serranos. Ces tribus vivaient en harmonie avec le désert, utilisant les Joshua Trees pour fabriquer des outils et des cordages, et tirant parti des plantes pour se nourrir et se soigner. La région est encore aujourd’hui un lieu sacré pour les communautés indigènes, riche en héritage culturel.![]()
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Le nom “Joshua Tree” trouve son origine dans les années 1800, lorsqu’un groupe de colons mormons découvre ces arbres étranges. Ils y voient une ressemblance avec le prophète biblique Josué, les bras tendus vers le ciel, guidant son peuple. Ce nom, poétique et spirituel, reflète bien la relation presque mystique qu’entretiennent les visiteurs avec ce lieu intemporel.![]()
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Notre journée débute à Hidden Valley, une vallée encerclée de montagnes rocheuses. Ce lieu est aussi un vestige de l’époque de la ruée vers l’or au XIXe siècle, lorsque des mineurs furent attirés ici par des promesses de richesse. Bien que la plupart aient abandonné face aux conditions difficiles, on trouve encore quelques vestiges de cette époque, notamment la Lost Horse Mine.![]()
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Le sentier de Hidden Valley, bien que court, nous plonge dans un monde minéral fascinant. Chaque rocher, chaque ombre raconte une histoire. Nous continuons ensuite vers le point de vue de Keys View, où le panorama sur la vallée de Coachella et les montagnes de San Andreas rappelle la puissance de la nature.![]()
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Nous décidons de passer la nuit dans le parc et trouvons un emplacement de camping de premier choix au pied d’énormes blocs rocheux. La nuit tombée, Joshua Tree révèle un autre trésor : un ciel nocturne d’une pureté exceptionnelle. Éloignés de toute pollution lumineuse, nous attendons la tombée de la nuit pour contempler l’univers s’étendre au-dessus de nous. Les étoiles percent rapidement le ciel, et une impression de pureté et de tranquillité nous enveloppe. Dans cette immensité, sous ce ciel étoilé, on se sent comme des visiteurs sur une autre planète.![]()
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Joshua Tree n’est pas seulement un désert ; c’est un sanctuaire où la faune et la flore prospèrent dans un équilibre fragile. Plus de 750 espèces de plantes cohabitent ici, et des animaux comme les coyotes et les tortues du désert se déplacent dans ce vaste territoire. Le parc est aussi le théâtre d’une relation fascinante : les Joshua Trees dépendent d’un papillon spécifique pour leur pollinisation, illustrant la beauté de la symbiose dans cet écosystème unique.![]()
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La sérénité qui règne dans le parc Joshua Tree contraste fortement avec l’agitation de notre étape précédente à Los Angeles. Le site est propice à la méditation et à la contemplation, loin du tumulte du monde moderne.![]()
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Ce passage dans le parc national de Joshua Tree restera gravé dans nos mémoires comme une parenthèse de paix et de mystère, où la nature se révèle dans sa plus pure expression.![]()
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Ici, chaque paysage, chaque arbre tortueux semble nous murmurer un secret, nous rappelant que la beauté se trouve souvent dans la simplicité des choses.![]()
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@super fans | Office du Tourisme des USA | Visit The USA | Joshua Tree National Park | Visit California ![]()
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ROAD TRIP VERS LOS ANGELES![]()
Notre voyage se poursuit vers le sud, le long de la côte sauvage. À Pismo Beach, nous savourons l’expérience unique de rouler avec THINUX, notre 4x4 aménagé, directement sur les vastes étendues de sable, réveillant en nous l’essence même de ce voyage initiatique en quête d’authenticité, de liberté et d’évasion.![]()
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Après avoir goûté à cette liberté, nous faisons un arrêt pour une activité locale emblématique : la recherche de palourdes, ces petits trésors salés cachés dans le sable. Cette spécialité régionale ajoute une touche de saveur et de tradition à notre périple, nous plongeant dans les coutumes locales et ravivons notre curiosité pour les richesses naturelles de cette côte.![]()
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En quittant Pismo Beach, nous reprenons la route en direction de Los Angeles, avec l’océan en toile de fond et cette ambiance californienne si particulière. La Pacific Coast Highway serpente entre falaises escarpées et plages dorées, offrant des panoramas à couper le souffle. Chaque virage révèle une nouvelle perspective sur cette côte sauvage et contrastée, où l’océan semble se fondre dans le ciel.![]()
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Nous faisons un arrêt incontournable à Santa Barbara, cette élégante ville surnommée la « Riviera américaine ». Ses bâtiments aux influences espagnoles, ses jardins fleuris, et son atmosphère détendue nous invitent à ralentir, à profiter de chaque instant, comme si le temps avait suspendu son cours le long de ses rues bordées de palmiers.![]()
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En continuant vers Los Angeles, la circulation s’intensifie et l’excitation monte, mêlée d’une légère appréhension, à l’idée d’arriver dans la célèbre « Cité des Anges ». En traversant Malibu, nous observons les villas des célébrités dominant l’océan, fièrement perchées au-dessus des plages où les surfeurs et les vacanciers se partagent les vagues, comme à la célèbre Zuma Beach.![]()
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À notre arrivée à Los Angeles, le contraste est saisissant. Après la tranquillité des plages, nous plongeons dans une ville bouillonnante d’énergie, où chaque quartier raconte une histoire unique. Entre les avenues cossues de Beverly Hills et de Bel Air, les néons étincelants de Sunset Boulevard, les vibrations décontractées de Venice Beach, et les vastes étendues de sable de Long Beach, nous découvrons une métropole mythique, véritable melting-pot de rêves, de glamour, et de diversité culturelle.![]()
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Nous déambulons le long de la promenade des Venice Canals, admirant les maisons colorées qui bordent ces canaux enchanteurs, vestiges du rêve d’un Los Angeles “petite Venise”. Nous arpentons ensuite la fameuse Hollywood Walk of Fame, cette avenue emblématique dont le trottoir est pavé d’étoiles rendant hommage aux plus grandes légendes du cinéma, de la musique, et du théâtre. À travers les collines de Mulholland Drive, nous recherchons le meilleur point de vue sur les célèbres lettres « Hollywood » qui surplombent la ville, symboles de cet univers d’illusions et de succès.![]()
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Nous sommes happés par l’effervescence de cette ville immense, son rythme effréné et sa circulation sans fin. S’adapter à cette cadence frénétique est un défi en soi, tant elle contraste avec le calme et l’isolement des grands espaces que nous avons parcourus jusqu’ici.![]()
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Los Angeles regorge de trésors et de mystères, mais en quelques jours, elle semble avoir puisé toute notre énergie. Alors que l’aventure californienne touche à sa fin, nous sentons qu’il est temps de retrouver la sérénité de notre voyage, loin du tumulte urbain, pour renouer avec la tranquillité des paysages qui nous attendent.![]()
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CARMEL BY THE SEA![]()
Sur la route de notre périple à travers l’Ouest Americain, une halte s’impose à Carmel by the Sea, cette petite perle nichée sur la côte californienne. Loin de l’agitation des grandes villes, Carmel offre un refuge de charme et de tranquillité, où l’art, la nature et le littoral s’entrelacent harmonieusement. ![]()
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À peine arrivés, on ressent la sérénité qui enveloppe ce village à l’architecture singulière et aux ruelles pittoresques, bordées de maisons au style européen.![]()
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L’architecture de Carmel nous rappelle les maisons normandes, avec leurs toits pentus, leurs colombages et leurs détails artisanaux qui semblent tout droit sortis d’un conte de fées. Les cottages, souvent ornés de poutres apparentes et entourés de jardins foisonnants, donnent l’impression que la Normandie a trouvé un écho sur la côte californienne. Certaines maisons possèdent des toits de chaume ou d’ardoise qui s’élèvent en douces courbes, rappelant les chaumières de la campagne française. Les petites fenêtres en ogive et les portes en bois sculpté ajoutent une touche d’élégance rustique, rendant chaque bâtisse unique et accueillante. Ce mélange de styles normand et californien crée une atmosphère de village hors du temps, où l’on aime se perdre pour découvrir chaque détail.![]()
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Carmel n’est pas seulement une ville en bord de mer, elle est un centre d’art, où chaque coin de rue dévoile une galerie, une sculpture, ou encore une œuvre de street art qui rappelle la créativité et la diversité des artistes locaux. La ville, qui a attiré des artistes, écrivains, et même des célébrités depuis le début du XXe siècle, dégage une ambiance bohème. Flâner ici, c’est comme entrer dans un musée à ciel ouvert. On se surprend à entrer dans des galeries, attirés par des tableaux vibrants ou des sculptures intrigantes.![]()
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Parmi les joyaux historiques de Carmel se trouve la Mission San Carlos Borromeo, fondée en 1770 par le père Junípero Serra, un missionnaire espagnol. Deuxième mission de Californie, elle fut un centre important de la colonisation espagnole et de l’évangélisation des populations autochtones. Ce lieu sacré témoigne de l’histoire de la Californie et de la rencontre entre les cultures espagnole et indigène. La mission, restaurée avec soin, conserve ses murs de pierre épais, ses arches et ses jardins fleuris, offrant un aperçu de la vie au XVIIIe siècle. À l’intérieur, des œuvres d’art religieux et des artefacts historiques racontent les débuts de Carmel et le rôle crucial de la mission dans la région. C’est un lieu de paix et de recueillement, qui invite à la réflexion sur le passé complexe et les héritages culturels de la Californie.![]()
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Bien sûr, impossible de visiter Carmel sans se rendre à sa célèbre plage. Nous nous promenons le long de la plage de Carmel, un ruban de sable blanc baigné par les vagues de l’océan Pacifique. Les eaux scintillent sous la lumière californienne, et les cyprès tordus par le vent ajoutent une touche sauvage au paysage. Marcher pieds nus dans le sable doux, sentir l’air salin et contempler les vagues qui viennent lécher le rivage est un vrai bonheur pour les sens. C’est un lieu où le temps semble suspendu, où l’on pourrait rester des heures à regarder la mer danser.![]()
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Ce qui distingue Carmel, c’est son charme hors du temps. Ici, pas de numéros de rue, et chaque maison est identifiée par un nom poétique, comme “Whispering Pines” ou “Sea Song.” Ce détail rend l’expérience encore plus unique et ajoute une touche de mystère. On se perd volontiers dans ce dédale sans repères, guidés uniquement par la curiosité.![]()
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Ce village côtier est bien plus qu’une étape, c’est un lieu d’inspiration et de contemplation, qui invite à ralentir et à apprécier la beauté des choses simples.![]()
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@super fans | Carmel by the Sea | Office du Tourisme des USA | Visit The USA | Visit California ![]()
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#carmelbythesea #monterey #usa #roadtrip #travel #explore #ExploreUSA #hiking #VisitTheUSA #visitcalifornia #California
SANTA CRUZ | ENTRE NATURE ET DIVERTISSEMENT![]()
Nous arrivons à Santa Cruz, en Californie, avec l’intention d’explorer la côte, mais notre plan prend une tournure inattendue : toutes les rues menant à la plage sont barrées. En nous renseignant, nous découvrons que nous sommes au milieu d’un Ironman ! Intrigués, nous partons à la recherche de la ligne d’arrivée, qui se trouve justement sur la plage de Santa Cruz, juste à côté de la célèbre jetée.![]()
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L’ambiance est électrisante. Nous nous laissons emporter par l’énergie de la course, encourageant les coureurs qui franchissent la ligne d’arrivée sous les applaudissements. Puis, cherchant un peu de répit, nous nous glissons sous le ponton de la jetée pour nous abriter du soleil. C’est là que nous découvrons un spectacle saisissant : la baie est envahie par des centaines de pélicans, formant un ballet fascinant. Par moments, la scène est perturbée par des otaries en chasse, qui plongent et s’organisent pour encercler leurs proies.![]()
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Depuis la jetée, le spectacle est grandiose. Nous restons là, captivés par cette démonstration de la nature sauvage, observant ces animaux évoluer en totale liberté sous nos yeux ébahis.![]()
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Après leur chasse, les otaries se hissent sur les vieux pontons en bois, où elles se disputent leur place dans un vacarme de cris résonnant comme des klaxons. Chaque cri semble renforcer la vitalité de ce lieu, un rappel brut de la vie marine qui anime la baie de Santa Cruz.![]()
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Après ce moment privilégié avec la faune locale, nous nous dirigeons vers l’autre bout de la plage, attirés par l’agitation de la fête foraine. Le Santa Cruz Beach Boardwalk nous accueille avec ses couleurs vives et son charme rétro, un véritable voyage dans le temps. Ce parc d’attractions en bord de mer, fondé en 1907, est l’un des plus anciens du pays et symbolise l’esprit des parcs de loisirs californiens.![]()
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Parmi les attractions les plus célèbres, on trouve le Giant Dipper, un grand huit en bois datant de 1924, classé parmi les plus anciens et populaires du pays. Avec ses courbes et descentes impressionnantes, il offre des sensations fortes tout en dévoilant une vue imprenable sur l’océan. Un autre incontournable est le Looff Carousel, un carrousel de 1911 avec des chevaux sculptés à la main, où petits et grands peuvent tenter de saisir l’anneau de laiton en tournant, un geste qui ravive la magie d’une époque révolue.![]()
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Le Boardwalk ne s’arrête pas là : des attractions modernes, des jeux aquatiques et une vaste sélection d’arcades complètent l’expérience. Que ce soit pour jouer sur des machines vintage ou s’essayer aux jeux récents, chacun trouve de quoi se divertir. En été, le parc propose même des concerts gratuits, ajoutant une touche festive à l’atmosphère déjà enjouée du lieu, baigné dans le parfum enivrant des churros, des pommes d’amour, du pop-corn ou encore des barbes à papa. Tout ici éveille les papilles et apporte une touche sucrée à cette expérience déjà bien remplie.![]()
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SAN FRANCISCO : UNE VILLE MYTHIQUE![]()
Nous ne sommes pas de grands adeptes des villes, mais il faut bien avouer qu’entres ses collines, son pont iconique et son bord de mer animé, San Francisco nous a toujours captivé, et ce, bien avant notre projet de voyage en Amérique. ![]()
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Impossible de parler de San Francisco sans évoquer le Golden Gate Bridge. Construit dans les années 1930, ce pont emblématique représente un exploit d’ingénierie et un symbole de persévérance. Long de 2,7 km, il est suspendu grâce à des câbles massifs et supporté par des tours de 227 mètres de hauteur. Sa couleur “International Orange,” choisie pour sa visibilité dans le brouillard fréquent au dessus de la ville, lui confère un charme unique, contrastant avec les eaux de la baie. Aujourd’hui, le pont attire des millions de visiteurs chaque année, devenant une icône de liberté et un site incontournable pour admirer la vue sur la ville et l’océan. Sa maintenance est un travail sans fin, nécessaire pour le préserver des éléments, un effort à la hauteur de sa beauté et de son importance culturelle.![]()
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Les rues de San Francisco sont une aventure en elles-mêmes. Nos escapades dans la ville se transforment vite en une montée et descente permanente, où chaque rue semble offrir une vue imprenable sur la baie. Lombard Street, connue pour ses virages serrés, est un passage obligé, et la descendre avec Thinux notre 4x4 aménagé est aussi amusant qu’impressionnant.![]()
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San Francisco nous surprend également par son avancée technologique. C’est ici que nous avons vu pour la première fois des taxis sans chauffeur. Ces véhicules futuristes, truffés de caméras et de capteurs, se déplacent en toute autonomie dans les rues de la ville. Il est assez déroutant de se retrouver côte à côte avec ces véhicules à un feu rouge, de voir un passager assis mais personne du côté conducteur, et d’observer le volant tourner sans personne derrière. Cela donne un aperçu de l’innovation qui fait partie intégrante de San Francisco et ajoute à son charme unique en tant que centre de modernité.![]()
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En bord de mer, Fisherman’s Wharf nous plonge dans une ambiance animée. Parmi les attractions qui attirent les visiteurs, la colonie d’otaries au Pier 39 est un spectacle à part entière. Allongées sur les quais, ces créatures bruyantes et amusantes offrent un véritable spectacle naturel, fascinant petits et grands. Entre les étals de fruits de mer, les artistes de rue, et l’effervescence des touristes, c’est un endroit vivant et coloré. Nous y goûtons des spécialités locales, dont la fameuse chaudrée de palourdes servie dans un bol creusé dans la mie d’un gros pain rond, une expérience culinaire gourmande à ne pas manquer.![]()
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Même si nous n’avons pas visité la prison d’Alcatraz, son édifice immergé au milieu de la baie s’impose dans le paysage, comme un vestige silencieux d’une époque révolue. Cette structure iconique semble veiller sur la ville, offrant une toile de fond mystérieuse et mémorable. Alcatraz a accueilli certains des criminels les plus tristement célèbres des États-Unis, dont Al Capone, le célèbre gangster de Chicago, ainsi que George “Machine Gun” Kelly et Robert Franklin Stroud, surnommé le “Birdman of Alcatraz.” Leurs histoires alimentent les légendes autour de cette île-prison, accentuant l’aura à la fois fascinante et sombre de ce lieu.![]()
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San Francisco est aussi un musée à ciel ouvert, particulièrement dans le quartier de Mission District. Les murs sont recouverts de fresques colorées qui racontent des histoires de luttes, de cultures et de fierté communautaire. Chaque coin de rue dans ce quartier est une découverte, et l’art qui y est exposé exprime toute l’énergie créative de la ville.![]()
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San Francisco comble nos attentes et nous offre une expérience unique, une invitation à la redécouverte d’une ville où la modernité côtoie l’histoire avec harmonie. Que ce soit dans la grandeur du Golden Gate, l’agitation de Fisherman’s Wharf, ou la sérénité d’un coucher de soleil sur la baie, San Francisco nous laisse un souvenir inoubliable.![]()
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HALF DOME | YOSEMITE NATIONAL PARK![]()
Après l’actualité de la fête des morts à Oaxaca au Mexique, nous reprenons le fil chronologique de notre aventure là où nous l’avions interrompu, dans le parc National de Yosemite, pour vous présenter notre merveilleuse randonnée vers le Half Dome.![]()
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Ce légendaire monolithe de granite de Yosemite, est un défi gravé dans la mémoire de tout passionné d’aventure. Culminant à 2 694 mètres, le Half Dome représente une ascension emblématique, exigeante mais gratifiante, offrant des panoramas que peu de paysages peuvent égaler.![]()
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Nous quittons notre camping et démarrons à l’aube, enveloppés par le silence des bois. Le sentier serpente à travers la forêt dense le long de la rivière Merced. Peu à peu, les premiers rayons du soleil révèlent la splendeur des paysages qui nous entourent.![]()
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La montée sur le John Muir Trail, longeant la rive gauche de la rivière, devient de plus en plus raide à mesure que nous atteignons Clark Point. Ce point de vue extraordinaire dévoile le Half Dome, le mont Broderick, Liberty Cap et la majestueuse Nevada Fall. Le sentier panoramique passe juste au-dessus de cette chute monumentale. ![]()
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Depuis la passerelle qui enjambe le cours d’eau, nous observons les eaux calmes de la rivière disparaître à l’orée du précipice dans un rugissement puissant avant de poursuivre leur course en contrebas, après une chute vertigineuse de plus de 180 mètres. Le spectacle est grandiose.![]()
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Le Half Dome paraît maintenant plus proche, mais il nous faut le contourner par l’est pour l’atteindre.![]()
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L’ascension dans la forêt de pins est éprouvante sous la chaleur, et au fil de la journée, nous réalisons que l’effort a consumé bien plus d’eau que prévu. Chaque micro-pause devient l’occasion de rationner nos dernières gorgées, attendant impatiemment de retrouver la rivière au retour pour remplir nos gourdes avec notre pompe filtrante, un indispensable en randonnée.![]()
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En sortant de la forêt, nous arrivons au pied du dôme, face à une montée abrupte. Les escaliers taillés dans la roche nous conduisent au Sub Dome, palier intermédiaire face à la section câblée du Half Dome.![]()
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C’est ici que les choses se corsent et que l’adrénaline monte d’un cran. Cette portion finale, d’environ 120 mètres de dénivelé, transforme la randonnée en un véritable défi d’escalade. Deux câbles en acier, espacés d’un mètre, sont installés chaque été pour aider les randonneurs à progresser sur la pente abrupte, atteignant parfois un angle de plus de 45 degrés. ![]()
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En nous agrippant fermement aux câbles, nous avançons prudemment, chaque pas étant calculé pour éviter tout faux mouvement. Des tasseaux de bois, placés à intervalles réguliers, offrent quelques moments de répit bien nécessaires pour reprendre notre souffle, laisser passer les randonneurs descendant dans l’autre sens, et apaiser nos mains irritées par le frottement du métal.![]()
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Cette ascension n’est pas seulement physique, elle est aussi mentale. La hauteur vertigineuse et l’exposition au vide rappellent l’importance de rester concentré. Nous réalisons que seuls les Américains peuvent concevoir ce type d’aménagement minimaliste, inimaginable en Europe, mais nous apprécions cette liberté d’accès à ce joyau légendaire de Yosemite.![]()
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Le sommet du Half Dome offre un panorama vertigineux : la vallée de Yosemite, les sommets environnants et les cieux infinis. Le monde semble minuscule vu d’ici. Nous profitons de ce décor hors norme, envahis par un sentiment de satisfaction et de fierté d’avoir relevé ce défi personnel. Pour moi, sujette au vertige, c’est la récompense ultime de ma détermination à dépasser mes peurs et de la persévérance nécessaire pour braver cette ascension mythique.![]()
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Sur le chemin du retour, alors que notre concentration se relâche, une frayeur inattendue survient. Didier, en se retournant pour me parler, entend un sifflement puissant, semblable au bruit d’un grelot de graines secoué au bout d’une branche séche. ![]()
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En une fraction de seconde, il comprend que nous faisons face à la situation tant redoutée. Ses yeux s’écarquillent, traduisant l’effroi. Instinctivement, il bondit en arrière, juste avant que son pied ne se pose sur un crotale traversant le sentier. ![]()
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Heureusement, le serpent, dans un ultime avertissement avant l’attaque, nous a permis d’éviter une morsure qui aurait pu compromettre le reste de notre aventure.![]()
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Nous restons là figées, conscients d’avoir évité le pire, reprenant nos esprits, shootés par une bonne dose d’adrénaline. À cet instant nous ressentons un profond sentiment de gratitude d’être sains et saufs et pendant que le reptile se faufile sous un amas de roches, nous le remercions du fond du cœur de nous avoir épargné avant de poursuivre notre chemin.![]()
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Après cet épisode riche en émotions, nous retrouvons enfin la rivière pour recharger nos gourdes et savourons la fraîcheur de cette eau salvatrice.![]()
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Pour le retour, nous empruntons le Mist Trail, qui offre un point de vue différent sur les chutes Nevada et Vernal, complétant ainsi une boucle jusqu’au parking. ![]()
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Après plus de 27 km de randonnée, nous retrouvons Thinux, notre 4x4 aménagé, pour passer la nuit dans une forêt à proximité de l’entrée Big Oak Flat, et revivons l’intensité de cette journée exceptionnelle.![]()
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Office du Tourisme des USA | Visit The USA | Yosemite National Park | Visit California ![]()
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